Les souvenirs, ce sont les chambres sans serrures,Des chambres vides où l’on n’ose plus entrer,Parce que de vieux parents jadis y moururent.On vit dans la maison où sont ces chambres closes.On sait qu’elles sont là comme à leur habitude,Et c’est la chambre bleue, et c’est la chambre rose…La maison se…
-
Uncategorized
-
Un abîme de silence nous sépare l’un de l’autreJe me tiens d’un côté de l’abîme et vous del’autreJe ne peux pas vous voir ou vous entendre, cependant je le saisVous êtes làSouvent je vous crie votre nom d’enfantEn prétends que l’écho qui répond à mon appel estVotre voix.Comment pouvons-nous jeter…
-
Vous êtes mon palais, mon soir et mon automne,Et ma voile de soie et mon jardin de lys,Ma cassolette d’or et ma blanche colonne,Mon par cet mon étang de roseaux et d’iris. Vous êtes mes parfums d’ambre et de miel, ma plume,Mes feuillages, mes chants de cigales dans l’air,Ma neige…
-
Uncategorized
Mon Rêve Familier
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrantD’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la mêmeNi tout à fait une autre, et m’aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon coeur, transparentPour elle seule, hélas! cesse d’être…
-
Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,Dont le doigt nous menace et nous dit : ” Souviens-toi !Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d’effroiSe planteront bientôt comme dans une cible, Le plaisir vaporeux fuira vers l’horizonAinsi qu’une sylphide au fond de la coulisse ;Chaque instant te dévore un morceau du…
-
Ελένη, μάθε να μην γυρίζεις ποτέ πίσω. Κι αν κυριεύτηκε η Τροία, κι αν παίρνονται τα κάστρα τα περήφανα, κι αν ζώνουν το παλάτι εχθροί, κι αν φτάνουν μες στα δώματα οι θρήνοι από τα τείχη, πάσχισε εσύ αιχμάλωτη να μην πιαστείς. Πάντα θα υπάρχει κάποια δίοδος μυστική για να…
-
Πάντα περιμένουμε κάτι να τελειώσειγια ν’ αρχίσει επιτέλους αυτό που προσδοκούμεΦοράμε την ελπίδα μαςκι οδεύουμε στο χρόνοαθόρυβασπέρνοντάς τον με όνειρα Σε κάποιο σημείονιώθουμε την ψυχή μας να τρέμειγδύνουμε πυρετωδώς το σώμα μαςμετά κοιτάμε έκθαμβοι-θαρρείς βρισκόμαστε σε μουσείο τέχνης-το έργο των βασάνων μαςμε τις ποδοπατημένες επιθυμίες μας Γυμνοί κι αδύναμοισαν να…
-
After great pain, a formal feeling comes–The Nerves sit ceremonious, like Toombs–The stiff Heart questions was it He, that bore,And Yesterday, or Centuries before? The Feet, mechanical, go round–Of Ground, or Air, or Ought–A Wooden wayRegardless grown,A Quartz contentment, like a stone– This is the Hour of Lead–Remembered, if outlived,As…
-
I’ll not weep that thou art going to leave meThere’s nothing lovely here,And doubly will the dark world grieve meWhile thy heart suffers there – I’ll not weep – because the summer’s gloryMust always end in gloomAnd follow out the happiest story,It closes with the tomb – And I am…
-
Permettez-moi, amie, de m’adresser à vous,De vous parler, quoique je n’en sache rien je l’avoue,De l’héritage d’une génération disparue ;En vous et moi, et en d’autres, certes réapparu.Un don ? –On ne dirait plus. Un mal ? –Oui, peut-être.Telle est la sensibilité, crime qu’on perpètre Vis-à-vis du monde, au détriment de nous-mêmes ;N’a-t-on dit qu’on…
-
Tedd a kezedhomlokomra,mintha kezedkezem volna. Úgy őrizz, mintki gyilkolna,mintha éltemélted volna. Úgy szeress, mintha jó volna,mintha szívemszíved volna. Attila József — traduction française de Francis Combes Le Printemps des poétes présente Poésies du Monde Anthologie, Seghers Là sur mon front Là sur mon frontPose ta mainComme si ta mainÉtait ma…