Rien n’est précaire comme vivreRien comme être n’est passagerC’est un peu fondre comme le givreEt pour le vent être légerJ’arrive où je suis étranger. Un jour tu passes la frontièreD’où viens-tu mais où vas-tu doncDemain qu’importe et qu’importe hierLe coeur change avec le chardonTout est sans rime ni pardon Passe…
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Le bassin est uni : sur son onde limpidePas un souffle de vent ne soulève une ride ;Au lever du soleil, chaque flot argentéCourt, par un autre flot sans cesse reflété ;Il répète ses fleurs, comme un miroir fidèle ;Mais la pointe des joncs sur la rive a tremblé…Près du…
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Mon seul amour ! embrasse-moi.Si la mort me veut avant toi,Je bénis Dieu ; tu m’as aimée !Ce doux hymen eut peu d’instants :Tu vois ; les fleurs n’ont qu’un printemps,Et la rose meurt embaumée.Mais quand, sous tes pieds renfermée,Tu viendras me parler tout bas,Crains-tu que je n’entende pas ?…
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O morts ! dans vos tombeaux vous dormez solitaires,Et vous ne portez plus le fardeau des misèresDu monde où nous vivons.Pour vous le ciel n’a plus d’étoiles ni d’orages,Le printemps, de parfums, l’horizon, de nuages,Le soleil, de rayons. Immobiles et froids dans la fosse profonde,Vous ne demandez pas si les…
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And then finally when night stood still, an evening, its reign of suntrance years, of wealth, wilderness and glory of many campaigns left in a river of subterfuge, its long sinewy columns rolled down the glitter in a night borderless on stealth and stubbornness. I have been living years of…
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Hillbrow at Johannesburg faces darkness with such ferocity; lights clamor over each other’s shoulder holding a falling sun, for here there can never be any nights. Forever evenings scream in shrill rejoinder, a clay complexioned Ethiopian girl with along neck revises proximity from a cabaret number. Men from Abuja listen…
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Je dédie à tes pleurs, à ton sourire, Mes plus douces pensées, Celles que je te dis, celles aussi Qui demeurent imprécisées Et trop profondes pour les dire. Je dédie à tes pleurs, à ton sourire, A toute ton âme, mon âme, Avec ses pleurs et ses sourires Et son…
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L’hiver blanchit le dur chemin.Tes jours aux méchants sont en proie.La bise mord ta douce main,La haine souffle sur ta joie. La neige emplit le noir sillon.La lumière est diminuée…Ferme ta porte à l’aquilon !Ferme ta vitre à la nuée ! Et puis laisse ton cœur ouvert !Le cœur, c’est…
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Un songe… comme une courte épopée où se télescope le désespoir aux sentiments amers. Des relents de réalité s’échappent par effluve de marécages où l’homme aime à se perdre pris dans tourmente de vies sans foi. Comme un cancer le néant se répand en brume grise s’insinuant dans les interstices…
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Combien ai-je de fois, le front mélancolique,Baisé pieusement ta touchante relique,Ô Montcalm ! ce drapeau témoin de tant d’efforts,Ce drapeau glorieux que chanta Crémazie !,Drapeau qui n’a jamais connu d’apostasie,Et que la France, un jour, oublia sur nos bords ! Devant ces plis sacrés troués par les tempêtesQui tant…
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Salut à toi, Nouvel An !Tu t’amènestout sourireet c’est la joieça et là dans le monde ! Les portes de nos senssont ouvertespour la fêtepour l’accueilet te souhaitent la bienvenue ! Puisse ton sourire êtrela consolation de l’éploréle soulagement de l’éprouvéla délivrance de l’opprimé,puisse ton sourire êtrele soleil de l’éveilqui chasse les ombreset…