Hoy mi oído oye su voz,y mis ojos la ven andarcuando la veo alejarse en el mardonde no hay lugar para los dos. Si no la conociera, si no supiera su nombreSería feliz como cualquiera, incluso ella con otro hombre.Y es que si no está, en ella pienso;y si está,…
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I seldom ever almost never cross a bridge to ford a riverDown the banking I go spanking till I reach the stream belowAll my confidence a brimming as I chance to go a swimmingWith a waddling duck a paddling duck three ducklings in a row As I hurry in a…
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Roald Dahl (1916 – 1990) ‘If you are old and have the shakes,If all your bones are full of aches,If you can hardly walk at all,If living drives you up the wall,If you’re a grump and full of spite,If you’re a human parasite,THEN WHAT YOU NEED IS WONKA–VITE!Your eyes will…
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Louise Labe (1524 – 1566) I live, I die, I burn, I drownI endure at once chill and coldLife is at once too soft and too hardI have sore troubles mingled with joys Suddenly I laugh and at the same time cryAnd in pleasure many a grief endureMy happiness wanes and…
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Je Suis Libre J’ai brisé mes liensArraché le noeud gardien.Fini le carcan, fini le bouletPlus de fardeau, plus de fouet,Fuir cette prison immonde,Aller à la conquête du monde,Je veux être le faucon qui s’envole,Etre le fauve qui somnole.Je veux être l’abeille butineuse,Etre la fourmi courageuse.Je veux être l’araignée qui façonne,Etre…
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Thomas Hardy (1840 – 1928) « Si seulement nous nous étions rencontrésPrès de quelque vieille auberge,Nous nous serions assis pour prendre ensembleQuelques petits verres ! « Mais en position de fantassin,Nous observant face à face,J’ai tiré sur lui, lui sur moi,Et je l’ai tué net. « Je l’ai abattu parce que –Parce que c’était…
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Hendrik Marsman (1899 – 1940) Laissez-moi reposer dans votre chevelureposez votre ombre sur mon cœur endolori,bannissez des vallons de mes yeux la lumièreet déployez votre fenètre dans la nuit car je suis las. Le jour à la source briséem’a frappé de son feu et de son vin vermeil,l’angoisse pétrifia de tendres roseraies :je suis…
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Moto : « La langue française est, peut-être, mon seul véritable pays » (Le Clézio) Langue des rois, langue des poètes,Douce parole que l’on apprend,Qu’inspire les sages et les prophètes,Les philosophes et les tyrans. Fille du latin et de la foie-Vierge acharnée face à la guerre,Les siècles sombrent devant toiEt les octaves deviennent…
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Oscar Milosz (1877—1939) Une rose pour l’amante, un sonnet pour l’amiLe battement de mon cœur pour guider le rythme des rondes ;L’ennui pour moi, le vin des rois pour mon ennui,Mon orgueil pour la vanité de tout le monde,O noble nuit de fête au palais de ma vie ! Et la complainte, pour…