CategoryLéon-Pamphile LE MAY

A un vieil arbre

A

Tu réveilles en moi des souvenirs confus.Je t’ai vu, n’est-ce pas ? moins triste et moins modeste.Ta tête sous l’orage avait un noble geste,Et l’amour se cachait dans tes rameaux touffus. D’autres, autour de toi, comme de riches fûts,Poussaient leurs troncs noueux vers la voûte céleste.Ils sont tombés, et rien de leur beauté ne reste ;Et toi-même, aujourd’hui...