CategoryGuillaume Apollinaire

Saltimbanques

S

Dans la plaine les baladins S’éloignent au long des jardins Devant l’huis des auberges grises Par les villages sans églises Et les enfants s’en vont devant Les autres suivent en rêvant Chaque arbre fruitier se résigne Quand de très loin ils lui font signe Ils ont des poids ronds ou carrés Des tambours des cerceaux dorés L’ours et le singe animaux sages Quêtent des sous sur...

Guillaume Apollinaire: ‘Rhénane d’automne’ (English translation)

G

Rhenish autumn To Toussaint-Luca The children of the dead come and play In the cemetery Martin Gertrude Hans and Henri No cockerel has crowed today Adoodleday The old women Walk along slowly with tearful faces And the good-natured donkeys Bray hee-haw and start guzzling the flowers Of the funeral wreaths It’s the day of the dead and of all their souls The children and the old women Light their...

AUTOMNE

A

Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneuxEt son boeuf lentement dans le brouillard d’automneQui cache les hameaux pauvres et vergogneux Et s’en allant là-bas le paysan chantonneUne chanson d’amour et d’infidélitéQui parle d’une bague et d’un coeur que l’on brise Oh ! l’automne l’automne a fait mourir l’étéDans le brouillard...

L’ADIEU

L

J’ai cueilli ce brin de bruyèreL’automne est morte souviens-t’enNous ne nous verrons plus sur terreOdeur du temps brin de bruyèreEt souviens-toi que je t’attends
– – –Guillaume Apollinaire (1880-1918), in Alcools ( Nouvelle revue française, 1920)
( source Gallica )
( pour en savoir plus sur Guillaume Apollinaire )

L’ADIEU

L

J’ai cueilli ce brin de bruyèreL’automne est morte souviens-t’enNous ne nous verrons plus sur terreOdeur du temps brin de bruyèreEt souviens-toi que je t’attends.
Guillaume Apollinaire (1880-1918)– – –( in Alcools, Le Mercure de France, Paris, 1913 )

AUTOMNE

A

Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneuxEt son boeuf lentement dans le brouillard d’automneQui cache les hameaux pauvres et vergogneux Et s’en allant là-bas le paysan chantonneUne chanson d’amour et d’infidélitéQui parle d’une bague et d’un coeur que l’on brise Oh ! l’automne l’automne a fait mourir l’étéDans le brouillard...