L’âme ne frémit plus chez ce vieil instrument ;Son couvercle baissé lui donne un aspect sombre ;Relégué du salon, il sommeille dans l’ombreCe misanthrope aigri de son isolement. Je me souviens encor des nocturnes sans nombreQue me jouait ma mère, et je songe, en pleurant,À ces soirs d’autrefois – passés…
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Certe, il ne faut avoir qu’un amour en ce monde,Un amour, rien qu’un seul, tout fantasque soit-il ;Et moi qui le recherche ainsi, noble et subtil,Voilà qu’il m’est à l’âme une entaille profonde. Elle est hautaine et belle, et moi timide et laid :Je ne puis l’approcher qu’en des vapeurs…