CategoryClaes Gill

Portrait I

P

Comme si tes yeux avaient tout vu :doucement tu tournes à demi la têteécoutant de loin une parole qui est ditequelque part dans l’espace : sur le malheur du cœur,comme muet il courbe l’arc tendre de ton couar surle pont de se rompre du désir – et voyez !sur le soir de la fenêtre de clair avrilse dessine indistinct ton profilla gorge tendue au-dessus du repos de la nuque… Portrait II...