CategoryCharles DOVALLE

Premier chagrin

P

Le bassin est uni : sur son onde limpidePas un souffle de vent ne soulève une ride ;Au lever du soleil, chaque flot argentéCourt, par un autre flot sans cesse reflété ;Il répète ses fleurs, comme un miroir fidèle ;Mais la pointe des joncs sur la rive a tremblé…Près du bord, qu’elle rase, a crié l’hirondelle…Et l’azur du lac s’est troublé ! Au sein du bois...