Tout être a son reflet ou son écho.Le soir,
La source offre à l’étoile un fidèle miroir ;
Le pauvre trouve un coeur qui l’accueille, la flûte
Un mur où son air triste et pur se répercute ;
L’oiseau qui chante appelle et fait chanter l’oiseau,
Et le roseau gémit froissé par le roseau :
Rencontrerai-je un jour une âme qui réponde
Au cri multiplié de ma douleur profonde ?
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Charles Guérin (1873-1907), in Le Semeur de cendres (Société du Mercure de France, Paris, 1901)
( source Gallica )
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