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L’aigle imperial…

Une lèvre sans baiser
D’agneau pauvre et délaissé
Pleure quand un beau matin
L’imperial aigle americain
Tournoie sur sa proie bléssée.

Bouches, venez m’embrasser,
Geind-elle, à trop m’embraser
Vous brûlez, ah c’est malin!
Une lèvre sans baiser.

La bête gemit brisée,
Mal guidée, trop épuisée,
L’oiseau la mange sans faim,
En semant la haine aux fins
Fonds du monde pour drésser
Une lèvre sans baiser.

©Rolland Pauzin – 22-10-2001 – Rondeau

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