Ceci ne sera pas la dernière larme
Jaillissant brûlante de ce cœur
Qui dans une nouvelle indicible torture
S’apaise en accroissant sa douleur.
O fais moi donc partout éternellement
Eprouver l’amour,
Même si la douleur dans mes nerfs et mes veines
Sans fin doit faire rage.
Puissé-je un jour enfin, ô Eternel,
Etre rempli de toi !
Ah ! ce long, ce profond tourment,
Comme il dure sur cette terre !
Johann Wolfgang von Goethe
Source: Adéquations