Charles Fretin

LES DEUX INFINIS

En présence des flots l’infini se comprend :
De celui qui les fit ils chantent la puissance ;
Mais, comme l’infiniment grand,
L’infiniment petit prouve un pouvoir immense :
D’un créateur pareil
Sur tous deux à la fois l’empreinte est apposée.
Ainsi la goutte de rosée,
Tout comme l’Océan, reflète le soleil.

– – –
Charles Fretin, in Folles & Sages, poésies (1862)

( source Gallica )

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