En fièvre dans mon antre au lever d’une aurore
M’épongeant du désir il m’aura pris durant
Par un vent de l’Ouest qui soufflait sur la flore
D’ humer ton doux parfum ce cruel excitant
Tout tachant d’apaiser cette attache au martyre
J’ai vu reflet fantasque au premier rai du jour
Tes accords en graphie que jouait l’oiseau-lyre
A mon esprit brûlant s’embrasant à l’amour
Toi qui suis ma foulée vers la voûte finale
Dévoile au dernier jour l’ineffable alchimie
Le regard d’une flamme vers la plume spectrale
Compagne du forfait en amante chérie
Il règne sur nos corps le suc de l’enthousiasme
Quelques perles d’extase où se lie la passion
Des frissons en échos qu’amplifie le fantasme
Je nous sens attachés sublime sensation.
Gerard Artal (Istres, août 2012)