Lecouillard Alexandre

À toi que j’attends

À toi que j’attends patiemment, toi pour qui j’offre des litotes pour décrire le monde que je mets à tes pieds

Être l’architecte de ton cœur

Construire un amour indestructible,

Déboulonner l’univers pour te cueillir un bouquet d’étoiles.

Visser le soleil pour qu’il te flatte à jamais.

Dépoussiérer les nuages.

La lune n’a qu’à bien se tenir, elle sera tienne si tu le désires

Je divague dans un océan où je nage pour rejoindre ton âme,

Des vagues à l’âme, lame de fond prête à surgir, à rugir

À te faire gémir d’un plaisir de vivre

Mais je t’attends, je t’attends patiemment.

Je t’imagine…. artiste, atypique, boulimique de passions, débordante de frénésie, de frissons,

Qui affole même avec du simple, du frivole,

Par des mots; des maux d’émois, d’émotions.

Par des mots; des maux d’émois, d’émotions qui tournent et retournent dans ma tête depuis des mois que je te rêve, que je te vois surgir dans mes nuits de plus en plus clairement.

Tu deviens limpide, tu te matérialises tout en gardant le mystère de ton visage.

Mais ton aura, ton toi intérieur est déjà en moi.

Quand par un sursaut, en sueur je me suis réveillé,

Surexcité, susurrant des «je t’aime», assuré que tu étais là

Je te cherchais dans des mouvements de panique,

N’admettant pas que cela fût un rêve.

Je fermais à nouveau les yeux pour y retourner, Pour goûter encore même un moment à ces indescriptibles plaisirs, je cherchais en même temps à garder ces souvenirs de mon esprit…

Mais doucement ils s’effaçaient et le sommeil ne me laissait pas…….entrer.

Pourtant …Nos mains sur nos corps dansaient comme portées par la transe.

Nous étions les yeux dans les yeux à la lisière du bonheur absolu,

Tes lèvres bougeaient mais aucun son ne sortait.

Aucun besoin, je comprenais tout…

Si seul dans mes songes est là où je peux te trouver mon amour,

Je demande à la vie de me plonger dans le coma.

Vivre le réel est devenu insupportable sans toi.

Chaque seconde qui s’écoule est un peu de toi qui meurs dans un moi qui souffre.

Je me lamente de ton absence, je me larmoie, mais pourquoi?

Tu existes je le sais, je le sens, je ne suis juste pas assez……. pas assez patient, pas assez confiant, pas assez……croyant.

Je t’attends….je t’attends patiemment……mais……..mais je me mens.

J’ai juste peur de ne jamais te trouver,

Toi à qui mon cœur appartient déjà

Toi qui es moi et moi qui suis…

Douce illusion, belle chimère, comme un oasis qui me fait avancer et mourir de soif! Je m’écroule, je m’abandonne!

Je t’aime, Je t’aime déjà tellement que je finis par m’oublier,

Finis par n’être que le reflet de moi-même.

Mais trêve de pleurnichages soporifiques au bonheur

Comment pourrais-tu aimer un homme qui baisse les bras et qui pleure?

Non, non, non, ce n’est pas cela que tu désires.

Tu me veux comme je suis, gentil, serein, poète, joyeux, homme heureux, fou.

Alors je pousse ce cri, ce dithyrambe volant que l’espace et le temps dirigent vers toi

Des mots d’ange, le diable au corps pour te séduire, pour t’envahir, pour te faire voler dans un tourbillon de sensations enivrantes….

Non, rien ne peut plus me stopper…..

Et même si, même si une montagne se glisse sur mon passage, l’ardeur de ma folie la détruira à la masse…

Nous irons main dans la main sauter dans les flaques devant les yeux envieux de quelques enfants éberlués.

Nous goûterons ces petits riens qui font tout, ces jolies petites choses de la vie.

Un pique-nique sur les Champs Élysée ou près d’un lac où flotteront des centaines de bougies par une nuit étoilée, je te couvrirai d’amour avec des grands n’importe quoi, des grimaces des mimiques qui parleront sans un son.

Me réveiller pour te regarder dormir, ne plus respirer pour mieux t’entendre gémir, être heureux dans ton bonheur…

La vie n’est qu’une étincelle dans l’éternité que nous allons enflammer.

Bientôt, très bientôt…

Je t’attends, je t’attends……….patiemment

Lecouillard Alexandre