Si la mort est le but, pourquoi donc sur les routes
Est-il dans les buissons de si charmantes fleurs ?
Et lorsqu’au vent d’automne elles s’envolent toutes,
Pourquoi les voir partir d’un oeil momifié de pleurs ?
Si la vie est le but, pourquoi donc sur les routes
Tant de pierres dans l’herbe et d’épines aux fleurs,
Que, pendant le voyage, hélas ! nous devons toutes
Tacher de notre sang et mouiller de nos pleurs ?