Pleure fillette, tu es seule.
Un oncle à la morale veule
A poignardé ton innocence
Pour une brève jouissance
En guise d’amuse-gueule.
Encor cachée dans cette meule
De foins aux piqûres immenses
Tu cries adieu a ton enfance.
Pleure fillette.
Toujours tu seras sa filleule
Toujours tu te sentiras seule
Perdue dans une froide errance.
Auras-tu la force et la chance
Un jour de lui casser la gueule?
Pleure fillette.
©Rolland Pauzin – 19-11-2001 – Rondeau