Uncategorized

Plaisir d’un ventre provencal

Ma pomme d’amour toute perlée toute rouge
Tu te glisses entre mes lèvres excitées
Je te tiens délicatement avec doigté
Et te couvre de baisers pour que tu ne bouges.

Tu n’es pas de la mauvaise graine d’un bouge
Faussement sucrée ou aigrement affectée
Loin de toi l’idée sote et grenue d’infecter
L’ignoble croquant te passant à l’infrarouge.

Tu te laisses lécher en rougissant un peu
Puis tu envoies les gueux aux sixièmes cieux
A quelques marches des plaisirs les plus exquis.

Quand tu te parfumes les jours de grande dalle
De senteurs enivrantes dont le basilic
Tu es à croquer ma tomate provencale.

©Pendelote alias Rolland Pauzin – 19-03-2002 – Sonnet