La nuit ferme ses volets
Emprisonnant peurs et pleurs,
Tout espoir est envolé.
Le sol stupide a tremblé
Pourtant devant ce malheur
La nuit ferme ses volets.
Il boit son café au lait
Mais sans l’ami, sans la soeur
Tout espoir est envolé.
Elle fouille les remblais
En sanglotant mais, sans coeur,
La nuit ferme ses volets
Abandonnant bras, mollets,
Têtes, bêches et rancoeurs.
Tout espoir est envolé.
La Camarde a fauché blés,
Certitudes et bonheurs.
La nuit ferme ses volets,
Tout espoir est envolé.
©Rolland Pauzin. 26-10-2001- Villanelle